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Papa, buveur, Martine, rumeurs, pleurs pas, Sarko bonheur…

Posté par gramier le 12 juillet 2011

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Les rumeurs vont bon train dans le tout Châlons-sur-Marne, le tout Béziers, le tout Argenton-sur-Creuse, le tout Béthune, le tout Charleville-Mézières, le tout Lorient chic et huppé. Des rumeurs infâmantes sur Martine Aubry de Lille courent comme le furet du bois. Elles sont, comme toutes les rumeurs, complètement infondées et donnent une fois encore la preuve qu’il peut y avoir de la fumée sans feu, aussi inconcevable que cela puisse paraître.

Martine Aubry de Lille, voyant sa campagne occultée par la résurgence de l’Affaire de la chambre 2806 – une histoire, elle aussi, empreinte de rumeurs et on-dits, d’enquêteurs cheaps commentant aussi savamment que judicieusement les conclusions hâtives et vides de sens des journalistes de France-Soir concernant la semence de DSK et le viol collectif évoqué par Nafissatou – s’est décidée à faire d’une pierre deux coups : donner de la rumeur aux média, ce dont ils rafolent, et en profiter pour tordre le cou à ces mêmes rumeurs, ce qui était sûrement une bonne chose. La rumeur gangrène et salit, un bon coup de Kärcher sera salutaire à la victime tout autant qu’au débat national.

Mais dans le cas présent, il y a un gros problème: même si ces rumeurs sont fausses, archi fausses, elles sont extrêmement drôles !

En effet, lorsque l’on lit que certains ont pu faire croire que Martine Aubry de Lille était à la fois « alcoolo, lesbienne, musulmane et avait un cancer au cerveau », on ne peut que s’esbaudir et essayer de savoir qui sont les facétieux qui ont pu répandre un truc aussi gros.  Car quand on y pense, comment peut-on être numéro 1 d’une des deux plus importantes formations politiques d’un pays en se saoulant la gueule au Schnaps H24, en gougnottant tranquilou dès qu’on a cinq minutes, entre deux visites chez le cancérologue et un essayage du dernier niqab à la mode en Arabie Saoudite, en promo chez MegaBurqaShop, le leader du niqab d’import 100% coton bio ? Ce qui est encore plus colossale, c’est d’imaginer que des personnes qui ont un boulot, une famille, qui remplissent leur feuille d’impôts, comprennent quand Laurence Ferrari parle, enfin des gens normaux, aient pu se laisser convaincre de la chose et devenir suspicieux envers Martine. Une preuve encore, s’il en était besoin, que la rumeur à une extraordinaire force de fascination sur les foules, qui annihile en toute faculté de penser, de prendre la moindre seconde de recul, et que, de ce fait, une élection présidentielle, d’une seule personne face à un peuple, se joue beaucoup plus sur les images, les perceptions, les messages subliminaux, en somme, la communication, que sur le fond. En cela réside le cœur de la bataille, le poumon de la victoire.

Mais rendons à César son dû, le plus beau vient tout de même du Président de la République et de son « Martine et Martin » qui, en guise de finesse et d’humour sibyllin s’impose tel un morceau de bravoure scintillant, mitterrandien – découvrir l’énigme ici.

On imagine tout à fait une officine dédiée aux rumeurs contre Martine de Lille dans les sous-sols de la place Beauvau, avec Jean-François Probst, Pierre Léthier, Robert Bougri dit « Scipion le Françafricain», Jacques Foccart, le général Rondot et Yves Bertrand qui ont tous repris de l’activité pour l’occasion. Ils rapportent directement au couple Balkany, à Hortefeux, et transmettent des notes à Morano et Lefèvre. Ils ont mis tous les PMU de France sur écoute. Malgré tout, JFP et ses copains écument les rades et les troquets lugubres avec des lunettes de soleil sporty Décath sur le nez, même quand il pleut, prenant la température et faisant de la veille rumoristique de terrain, en tant que spécialistes. Ils sont tout imbibés de mauvais pastis, ont le trench tout taché de coulures de mayo du bagnat thon-crudités qu’ils se sont envoyés au goûter, avec trois quarts de vin de table.

Bien qu’ils parlent hyper fort des rétrocommissions qui financèrent la campagne de Tonton l’Arménien, des safaris chez Bongo au temps de la France-Afrique de Mitterrand-Chirac – héritage qu’ils disent terni par des petits joueurs comme MAM et Ollier –, de l’Angolagate – pour lequel ils se disent à qui veut l’entendre qu’ils auraient pu faire un peu plus cracher au bassinet Pépé Saint-Amour aka Bloody Droopy aka Carlos de Neuilly –, se tapent la timbale avec les saucisses-frites en notes de frais, ricanent comme des bossus en se rappelant les bonnes années Elf-Aquitaine, ils n’en ont pas moins les oreilles en mode sonar. Aucune conversation ne leur échappe, du comptoir aux chiottes, même si elles se mélangent, dans leurs cerveaux éthylisés jusqu’à la moelle, avec le résultat des courses, le journal de Jean-Pierre Pernaud-Ricard, le tirage du Bingo, les Grosses Têtes et « Vos Idées Prennent Vie du Côté de Chez Vous avec Leroy Merlin ». Après le douzième petit noir de la journée, le troisième paquet de Gitanes maïs, la quinzième Jupiler, le dix-neuvième ballon de blanc et des tas d’interviews de leurs indics locaux : Robert, Francis, Roger, Michel, Yvon, Didier, Bernard, Guy, José, Abdel, Corinne, Mme Gisèle, Suzie, Cynthia, Mame le Maire, le p’tit Lucas, Mémé la Flute, la femme à Jackie, Dédé, Mirotslav, Amadou, Tania et même Bouillie, le Bichon Maltais de la patronne du Balto de Poussy-la-Campagne dans le Calvados, ils peuvent enfin prendre un taxi et rentrer au rapport. Et pas question de partir sans avoir terminer Ici Paris, le Nouveau Détective, Minute et Ooops ! et acheté le pain pour le souper si ils veulent pas se faire engueuler par bobonne.

Arrivés aux bureaux, naturellement, ils en tiennent une bonne. Mais ce n’est pas aux spécialistes des missions sans filet et sans couverture que sont nos Hannibal, Futé, Louping et Barracuda nationaux, des pros des opérations « caniveau et bennes à ordures » qu’on va apprendre ce que c’est que le travail bien fait. Ils sont de mille ressources. Même incapables d’aligner deux mots, qu’importe, ils ont tout consigné sur leur calepin, qui souvent se réduit au revers d’un sous boc Heineken, à des bas de blancs estampillés Secret Défense tous tâchés – qu’ils signent quand même avec des noms de dictateurs africains ou du dessin d’une bite – à une grille de Loto raturée ou une serviette en papier maculée de ketchups.

Depuis deux ans que cette mission a commencé, ils ont très vite découvert que, contre Martine de Lille, adversaire désignée du grand patron en 2012, la faire passer pour un puit sans fond, une intégriste et un colleuse de timbre était ce qui courrait et prendrait le plus. Logique quand on connaît la genèse de ces racontars, le berceau de ces on-dits, la vinification lente et savoureuse de ces bruits, qui restent, bien qu’affreux, hilarants de bêtise et d’imagination. Et si, plus que de simples rumeurs, mieux qu’un sondage, ce n’était en fin de compte que le creuset des principales préoccupations des Français ! Héhéhé…

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Père Pastor, raconte nous un mensonge…

Posté par gramier le 6 juillet 2011

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Jouissif. L’affaire de frais de bouche délictueux au Sénat est assez croustillante pour que l’on en fasse le savoureux écho.

Le sénateur Jean-Marc Pastor, questeur du Sénat – un des trois élus désignés par leurs pairs, pour gérer, aux plus près des intérêts de la République, les 360 millions d’euros de frais de fonctionnement de la vénérable Institution – nous a donné une belle démonstration de gourmandise coupable, comme on les aime.

Ce qui nous vient tout d’abord à l’esprit, c’est vraiment l’image d’Epinal du garçonnet replet et courtaud, hissé sur la pointe de ses pieds plats, perché sur un tabouret en équilibre instable, pris en flagrant délit de goinfrerie intempestive, le doigt dans le pot de confiture, les commissures poisseuses, les lèvres laquées par le fructose, les joues toutes mâchurées de la divine gelée de fruits que bonne Maman a confectionnée avec patience et amour et dont il souille, de ses doigts boudinés, l’harmonie glacée du fruit, magnifié en son essence, qui régnait sous la fine couche de paraffine. Et le même enfant, confus et contrarié de s’être fait ainsi découvrir en état de péché véniel, de nier en bloc l’évidence même, invoquant avec une mauvaise foi éhontée, une permission imaginaire de cette même bonne Maman, sachant celle-ci assez faible et aimante pour accréditer, lors des interrogatoires d’usage, la thèse mystificatrice de ce rejeton poupin et littéralement obsédé par tout ce qui lui permet de repaître son insatiable appétit d’enfant gros.

Mais cette image passe assez vite, pour laisser place à celle de la corruption.

Cela dit, respectueux qu’il faut être, comme, en l’occurrence, nous le sommes, de la présomption d’innocence, nous choisissons de filer la métaphore pour essayer d’imaginer ce qui poussa le fieffé sénateur à ainsi prêter le flanc à la critique concernant l’utilisation très personnelle qu’il fit des deniers publiques – entendez par là, de l’enveloppe d’une bonne dizaine de milliers d’euros annuellement allouée auxdits questeurs en raison des frais de représentation conséquents que leur position élevée leur impose. L’objet de la controverse : deux repas, d’un peu plus d’un millier d’euros chacun, rassemblant une trentaine puis une cinquantaine de joyeux convives, furent remboursés par la République. Frais de représention dans le cadre de sa mission de questeur ? En plein Tarn et Garonne natal… insolite. Mais qu’importe, ces repas auraient été donnés, puis, leurs factures, avancées puis passées en note de frais avec force justificatifs par l’hôte généreux et soucieux de faire découvrir l’attention qu’un sénateur porte à ces concitoyens. Après remboursement, le site Mediapart, atteint d’une envie malsaine de fouiller les poubelles républicaines, eut un vent délateur du fait que le restaurant dans lequel ces réunions de gouailleurs et fines-gueules avaient eu onéreusement lieu, n’était autre que celui que gère la propre fille de notre gastronome, établissement dans lequel, celui-là aurait des parts. Ce qui naturellement pousse à la suspicion d’un petit arrangement familial en embuscade fleurant bon le « border » et le « limite-limite ».

Ayant ouï ce que le journal lui reprochait, le facétieux glouton, a cherché à couper l’herbe sous le pied de ses détracteurs en leur opposant un communiqué sans appel et en bonne et due forme du Grand Prince de la Table, du Grand Duc de la Sauce, du Gargantua de la Chambre Haute, de l’Outremangeur du Luxembourg, du Grand Gousier du Palais, de Docteur Civet à la Sainte Bernarde en croûte mignardée aux morilles, de Maître Jarret de Porc à la Crème Gourmandine sauce Gros Lard, l’intouchable, l’indétrônable, l’immuable, l’importable, l’immarcescible Gérard Larcher, Président du Sénat, deuxième personnage de l’Etat et potentiel président par intérim en cas de défection de celui élu par le peuple.

La réplique était imparable. L’homme avait la bénédiction de qui de droit, il n’y avait plus qu’à fermer le ban après avoir fait toutefois amende honorable et reconnu honnêtement que si l’on peut douter de tout, une chose est indubitable entre toutes, une seule : le droit inaliénable du sénateur à faire bombance et à profiter sans retenue du grand banquet auquel la République l’a convié dans sa grande bienfaisance. Nous touchons là à l’essence même du sénateur, celle de ronchier dans une gastrolâtrie débridée, de ripailler, de se faire Lucullus. Qui l’en empêche remet en cause des siècles de profit légal et nécessaire au bon fonctionnement des Institutions, à la pérennité même de la France.

Or, bien mal l’en prit. Il se trouve que le communiqué envoyé à l’AFP a attiré l’attention directement. Normalement, émanent du bureau-saloir du Président Larcher, on s’attendait à devoir lire au travers des multiples taches de gras et de sauce maculant le feuillet. Mais, à l’étonnement de tous, celui transmis était propre ! Pas de trace de miette de chocolat fondu. Confondant ! Après vérification auprès des services du bon Gérard « Dagobert » Larcher, place n’était plus faite au doute : notre vorace élu avait émis un faux. Stupéfaction ! Eh oui ! C’est le sentiment qui nous prend en premier.

Pourtant rapidement, on comprend que, derrière cette réaction répréhensible et délictueuse de faux et usage de faux, se cache quelque chose de beaucoup plus grand et noble que nous appellerons le « réflexe de la Raison d’Etat ». La goinfrerie sénatoriale est un des fondements de notre démocratie. Qu’un questeur, en plus de ses sept milles euros par mois, ait droit à ses presque six milles petits euros, s’ajoutant à l’indemnité mensuelle, et à son enveloppe de onze mille euros de frais de représentation à l’année, c’est ce qui est essentiel. On comprend qu’aux yeux d’une Justice ou d’une morale aveugles, cela puisse éventuellement sembler légèrement plus que ce que dicterait la nécessité, mais n’oublions pas qu’un sénateur a comme mission supérieure celle de perpétuer un art de vivre en passe de disparaître à l’heure des nouvelles technologies, de la mondialisation et des la rigueur budgétaire. En somme, c’est pour ses confrères en pâté croûte et autres nobles briffauds que Jean-Marc Pastor a fait cela. D’ailleurs, comme le rappelle le Monde d’aujourd’hui « Les notes de frais de Jean-Marc Pastor empoisonnent l’atmosphère au Sénat » car tout cela revient à révéler à une société qui n’est pas encore assez mûre pour comprendre la vérité brute, le sésame de l’éternelle Confrérie de la Fine Bouche et de la Friandise.

L’histoire nous dira la tournure que prendront les événements. Le dilemme cornélien commence à poindre : sacrifieront-ils, comme semble avoir décidé de le faire le mafflu Président, notre embabouineur imprudent sur l’autel de cette Tradition de celebratio ad libitum qui nous permet, à nous citoyens, et sans qu’on le voit toujours, de profiter, indirectement, de l’entière Sagesse gastrique de nos Pairs, de façon aussi occulte qu’essentielle à notre Patrie, ou bien primera la Solidarité qui fonde la Fraternité sénatoriale elle-même ? Affaire à suivre.

Mais franchement, à coup d’argumentus ad judicium aux relents nauséabonds de démocratie avariée et populiste, n’est ce pas le savoir-vivre que l’on tue ? Santé !

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DSK détroussé par la bonne? Y’aurait pu avoir mort d’homme…

Posté par gramier le 1 juillet 2011

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« Je te trousse, tu m’détrousses, je te tiens, on m’détient, je te prends, on m’surprend, mais ouvre ma braguette, le premier de nous deux qui flanchera prendra pour perpette... » Contine

Dominique est innocent, victime d’une machination ! Nous le savions tous, ou presque.

Il se trouve que la femme de chambre aurait des liens avec le milieu de Montmartre et aurait menti sur ses origines. Elle ne serait pas « noire » de peau, mais sa couleur de sa peau serait le bleu. Ce qui a mis tout de suite la puce à l’oreille de l’inspecteur Harry de la République, le très célèbre Jean-François Probst, du Bureau d’investigation des Hauts de Seine: « Service de Probst ». Persuadé dès le départ de l’innocence de DominiX, comme on l’appelle dans le milieu, il s’est rapidement mis à enquêter sur cette mystérieuse femme, Mme Diallo. En fouillant dans son passé, il aurait découvert que ses camarades de classe l’appelait du sobriquet de « Michou » – c’est ce que révèle un certain Elton J., frère d’un des camarades de classe de ce fameux Michou, confirmé ensuite par les deux enseignantes du petit Michou, Mmes Choukhroun et Chopard-Sain, anciennes maîtresses de l’école communale Charles Trenet à Amiens.

Demandant à son vieux camarade Yves Bertrand de le seconder, Jean-François a tout d’abord pratiqué les vérifications d’usage en revisionnant la cassette Méry dont il a une copie Blu-Ray et en relisant  attentivement les carnets du Général Rondot, dont il possède une édition PUF, deux réflexes de base essentiels pour débuter toute enquête sérieuse. Il y a découvert que Mme Diallo avait travaillé dans un cabaret parisien avant de partir pour les Etats-Unis, demandant sa nationalisation pour persécution politique en France – elle se disait menacée par la police politique du Klub Gay Bi ou KGB et par son chef l’intraitable Orlando. Les Etats-Unis, ravis de pouvoir accueillir une jeune artiste pormetteuse sur leur sol, n’ont donc pas hésité une seconde à la naturaliser, malgré son pagne… Or, il se trouve que Mme Diallo était transformiste dans le fameux cabaret et interprétait le rôle de Joséphine Baker, de laquelle elle prenait l’apparence chaque soir. Arrivée telle quelle sur cette terre de liberté avec son costume toujours sur le dos, elle aurait trouvé plus simple de ne pas se changer et de troquer son nom pour un autre, à consonance d’Afrique Equatoriale et d’entrer définitivement dans la peau de son personnage.

C’est après de multiples essais non concluant pour intégrer les troupes de comédies musicales de Broadway, qu’elle dû trouver un emploi alimentaire en attendant des jours meilleurs. Elle se fit embaucher en tant que femme de chambre dans un luxueux hôtel de Manhattan… (pour rencontrer le Prince Charmant ?)

Jean-François, en bon barbouze ayant fait les quatre cent coups dans les Hauts de Seine avec ses amis Bonnie et Clyde Balkany et son copain Pépé le Corse aka Titi la Bavure aka Charles Pasqua, n’a pas hésité à creuser cette piste, malgré les dangers multiples. En cherchant plus à fond, il devait trouver dans des photos de la boîte le « Youpi-Super », club branché de Big Apple, une photo de Nafissatou déguisée en Schtroumpfette avec une perruque blonde et des énormes lunettes bleues, le visage débordant de lumière et de bonheur, déambulant dans un Youpala turquoise tiré par des chimpanzés déguisés en Dalida. C’est la légende de la photo qui a attiré l’attention de notre privé madré : « Nafissatou yelling loudly and all night long : ‘What a lovely party’ », littéralement : « Nafissatou en train de hurler hyper fort et toute la nuit : « Quelle belle soirée ».

En effet, Quelle belle soirée, était le cri de guerre des « Martyres de la Rue », organisation syndicale des artistes du cabaret dans lequel travaillait Mme Diallo avant son exil forcé. Ne s’arrêtant pas là, il découvrit que la patronne de ce syndicat n’était autre qu’un certain Michou dit « La belle bleue » ou encore « la belle du 18 juin », date correspondant à celle de la naissance de Nafissatou comme de Michou. Le doute n’était plus permis.  Les deux personnages ne pouvaient être qu’une seule et même personne : Nafimichou ou Michossatou, selon ce qui sonnera le mieux.

Malgré ces mensonges qui discréditent totalement la plaignante, Jean-François « Gadget » Probst et son fidèle Yves « Watson » Bertrand sont pour l’instant dans l’incapacité de nous expliquer le mobile de cette gâterie maléfique et machiavéliquement offerte à l’ancien Directeur du FMI, qui n’a pas dit non à la petite Joséphine « Michossatou » Baker déguisée en soubrette. Comment DSK n’a-t-il pu se rendre compte de la supercherie ? Rien ne l’a alerté, ni l’indéfrisable aux racines blondes, ni les traces noires sur le col du chemisier  – venant la suie de bouchon de champagne brûlé dont la manipulatrice se servait pour se grimer et s’obscurcir la peau –, rien. Pourquoi avoir quitté la France et monter un coup aussi pourri ? Quelle menace représentait Orlando et son KGB ? A-t-elle fait cela sous pression ? Pour l’argent ? L’amour du risque ? Pour faire l’expérience de la force très mâle de DominiX ? Le voile devrait peu à peu être levé sur ce mystère, en attendant, c’est belle et bien une des histoires les plus tarées qui aient jamais été contées.

Une seule chose est sûre : la réalité dépasse toujours la fiction… les dégâts collatéraux des vrais mensonges aussi… d’où la Justice, combat quotidien.

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He has a dream…

Posté par gramier le 24 juin 2011

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Alors, dans la famille Chirac toujours, je demande le gendre. Un sourire irrépressible éclaire malignement notre visage à la lecture de cette phrase, au détour d’un article des Echos.fr, aujourd’hui, au sujet du futur remaniement devant suivre la probable nomination de Christine Lagarde au FMI : « Le nom de l’ex secrétaire général-adjoint de l’Elysée, Frédéric Salat-Barroux, marié à Claude, la fille de Jacques Chirac, est également évoqué. Il a récemment rallié M. Borloo et rêve d’être ministre. »  

Ce qui est absolument délicieux c’est bien ce très ironique « il rêve d’être ministre ». . Oui, car ce brillant sujet est programmé pour. Son curriculum est pour le moins aussi impressionnant appétissant qu’une guirlande de Morteau chez votre charcutier-conseil : « Titulaire d’une maîtrise de droit des affaires, diplômé de Sciences-Po, de l’ESCP et de l’ENA, il entre en 1991 au Conseil d’État où il est promu maître des requêtes en 1994 et nommé commissaire du gouvernement près l’Assemblée du contentieux et les autres formations de jugement. Conseiller technique au cabinet d’Alain Juppé à Matignon, chargé de la santé et de la sécurité sociale En septembre 2000, il rejoint le cabinet de Jacques Chirac comme conseiller social puis, il est secrétaire général adjoint de la présidence de la République, enfin, il est promu conseiller d’État, quelques semaines avant l’achèvement du quinquennat de Jacques Chirac » peut-on lire sur Wikipédia. La dernière affirmation est, elle-même, très marrante. Cet homme a aussi le mérite de s’être marié à Claude Chirac. On ne lui reprochera en rien d’avoir volé ses différents postes, et nous ne nous permettrons en rien de douter de l’amour qu’il porte à la belle Claude Chirac. Le sujet n’est pas là. Ce qui est en revanche absolument génial c’est d’observer un chiraquien, et non des moindres, jouer des coudes pour s’approcher du buffet.  Sa stratégie est limpide: se construire le statut de « prise idéale » en s’acoquinant avec les ennemis du Prince les plus notoires et en annonçant qu’il n’aura pas de mal à les renier.

Lors de la saillie drolatique de Chirac et son fameux trait « d’humour corrézien entre républicains qui se connaissent de longue date » – Chirac annonçant qu’il voterait Hollande si Juppé ne se présentait pas – Le Figaro se plaisait à raconter comment le gendre avait lui-même poussé un bon papa légèrement désinhibé et déclinant, à faire, dès le lendemain, un communiqué à l’AFP réduisant l’affirmation répétée de la veille, peu appréciée par l’Elysée, à l’état de boutade sans importance et sans signification particulière. Mais pourquoi ce partisan affiché de Jean-Louis Borloo, familier de Chirac, avait-t-il mis tant d’empressement à faire en sorte que ces mots étonnants, dans la bouche du fondateur de l’UMP, soient corrigés ? Selon le journaliste, notre homme devait déjà « rêver » à un secrétariat d’Etat. On comprendra son embarras, l’intention de vote déclarée du vieux, remonté comme un buffle contre son successeur, faisait alors moche dans le tableau.  

Si cela fonctionne et qu’il devient ministre ou secrétaire d’Etat, Frédéric Salat-Barroux (FSB) nous aura quasiment donné en live une Master Class de Quignonnerie et de Sauçage. La stratégie, dans ce cas, est un must, vraiment carrée, pas un plis, pas une faute de carre, une maîtrise totale du sujet, dans les règles absolues de l’art, une sorte même d’hommage à la tradition de la sauce, avec tout ce qu’il y a d’opportunisme, de réseau, de traîtrise, d’ambition, d’amour du fond de plat, de passion culinaire pour les cuisines de la République. On ne peut pas dire que ce soit extrêmement glorieux, mais la fidélité politique ce n’est pas ce que l’on retient quand on a fait ses armes au service du Prince de la Mouillette, qu’on est son gendre, surtout quand on sait qu’il n’y a que les perdants qui auraient du changer de convictions plus tôt… Plus que la nomination de Lagarde, que les primaires PS, que les résultat du Bingo, la semaine prochaine sera celle de l’entrée ou non de FSB dans l’Histoire, nous fretillons d’excitation, le suspense est insoutenable. Un grand moment gribiche, comme on a rarement l’occasion d’en observer d’aussi savoureux, à vous faire saliver jusqu’à s’en baver dessus! 

Salat-Barroux2011, Frédéric on est tous avec toi : Salat, Secrétaire d’Etat, Salat, Secrétaire d’Etat, Salat, Secrétaire d’Etat…  

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L’Antiquité

Posté par gramier le 22 juin 2011

  1. Les conséquences cachées de la victoire de Marathon 

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L’action se déroule dans un endroit, l’année du singe et, dehors c’est l’Antiquité. Pierre Ménès tricote un châle pour sa « mémé » avec une grosse tête de Pierrette Bresse sur fond vert au milieu, Jackie Sardou chante Nana Mouskouri dans le texte, Germaine Lustucru, Mamie Nova, Père Brossard, Nounou d’enfer, Carglas répare, Carglas remplace et Bonhomme Michelin dansent mollement un sirtaki et font une farandole dans la douceur évanescente des rayons du soleil filtrant à travers le vasistas. VGE est en train de manger avec satisfaction un pain bagnat thon-crudités, il est sur sa chaise-pot, a un corps de bébé et sa bavette est toute tâchée, personne ne s’explique pourquoi, c’est ainsi. En somme, un après-midi comme les autres, tranquilou.

Soudain, Phidippidès, le réputé marathonien, déboule tout en sueur, troublant, par un fracas immense, la béate quiétude qui régnait. Il souffle comme un pneu, et on comprend rien à ce qu’il baragouine. Jackie Sardou est très énervée car elle est obligée d’arrêter son récital – elle est bien la seule à être énervée d’ailleurs, tout le monde, au contraire, trouvait ça tout moyen et se réjouit de l’interruption fortuite de cette horrible miaulement, bébé Valéry en babille de joie. Elle se dirige vers Phidippidès pourtant, au lieu de lui offrir une eau minérale pour qu’il se désaltère, elle insulte copieusement le messager à grand renfort de mots tous plus grossiers les uns que les autres. Tout le monde est choqué par la grossièreté de Jackie et s’offusque de cette façon de s’exprimer devant un bébé. Pour la punir, ils décident de jouer au « Fermier dans son pré » et, par le hasard qui fait bien les choses, c’est Bad Jackie qui fait le Fromage et alors que tout le monde hurle littéralement que « Le fromage est battu », ils frappent tous hyper fort sur Jackie pour lui donner une bonne leçon. Pendant ce temps-là, le marathonien est mort et personne ne sait ce qu’il avait voulu annoncer.

Pleine de rage, Jackie Sardou décide de se venger. Elle entre en contact avec Aladin en se faisant passer pour Jasmine, dans le but de lui dérober sa lanterne magique. Mais ça ne marche pas une seconde, surtout qu’elle refuse de se séparer du caniche Zap et que, même en essayant de ne pas trop être vulgaire, Aladin sent l’entourloupe à plein tarin et n’a aucune envie de tomber sous son charme tout relatif. Il fait donc genre il est ami avec le toutou de la rombière le temps de trouver une échappatoire; mais le roquet dégueu est super hargneux et le mord. C’est à ce moment-là que Jackie veut mettre un coup de savate au chien et, ce faisant, laisse tomber son voile. Et tout s’enchaîne. Voyant cette gigantesque indéfrisable rousse toute bigoudée et entendant sa voix gueularde de michetonneuse mi-poissonnière mi-patronne-de-claque-low-cost, Aladin est horrifié et se jette sur sa lanterne, la frotte et, dans une fumée bourrache, apparaît Génie Michou.

Aladin lui demande alors de faire disparaître la mégère qui n’en finit pas de houspiller son clébard qui d’ailleurs couine à fendre l’âme tel un sommier d’hôtel de passe. Mais Génie Michou s’en fout, ce qu’il veut c’est faire la fête, bien décidé à profiter de cette sortie inespérée. Il décide alors d’aller rendre visite à son ami Caligula qui réside à Rome. Il tombe à pique ! Justement, une grande fête déguisée et légère est organisée dans la grande baraque de son copain de vingt ans. Tout le monde est déjà bien en joie lorsqu’on annonce l’arrivée de l’empereur Nez Rond. Et c’est un Michou en tenu d’Adam qui débarque. Il n’est vêtu que d’un nez rouge de couleur bleue façon toute cheap farce et attrape, d’une moustache et d’une feuille de vigne. La foule explose de joie : car c’est signe de fête. C’est un délire bachique et débridé qui saisit les lurons. Génie Michou est ravi de l’effet et oublie qu’il n’est qu’un génie. Il s’amuse comme un petit fou et ne cesse de gueuler « Youpi ». A tel point que les gens en ont raz la coconut et qu’il est viré avec pertes et fracas par le service d’ordre. Il décide donc de rentrer, tout penaud, dans sa lanterne. Le seul souci qu’il ne retrouve plus son chemin et entre donc dans la première canette de Jupiler qu’il trouve, histoiRe de passer la nuit avant de trouver mieux.

Pendant ce temps, Aladin, resté sans défense, a dû se marier avec Bad Jackie. Ils ont fait ça à Urbem Lusus Vegasium, entourés de quelques copains dont Ali Baba, Démis Roussos, Vercingétorix, Cléopâtre, Alexandre le Grand, Socrate, Agecanonix, Jupiter, Pythagore, Régine et Rahan, Lady Nancy Chopard et les Musclés. Sont là de même, les amis de Jackie du début, venus en char à boeufs – voyage crevant. Ils ne la surnomment plus Bad Jackie mais Jackie Lesty, admiratifs qu’ils sont du mariage de cette improbable couguar avec Aladin, même si l’idée en rebute certains, comme bébé Valéryqui trouve ça amorale, mais que l’on calme en lui donnant une poupée Chucky pour qu’il s’amuse. Un mystérieux invité, du nom de Caius Michus, est là aussi : il porte une toge impression Bresse-Bleu et des lunettes toutes tantes.

A la fin de la cérémonie, Aladin se rend compte qu’il s’agit en fait de Génie Michou qui avait pris un nom de scène pour le mariage. Aladin lui demande de faire quelque chose. Michou accepte mais à condition de faire ça après  la soirée de mariage. La soirée se passe et à la fin, arrive un énorme gâteau de mariage. Soudain, le gâteau bouge et Michou en sort déguisé en Arielle la Petite Sirène, qui fait aussi partie de l’Antiquité. Tout le monde est en délire, le Discus Jocus remix des tubes des années 10 avant JC, c’est grosse ambiance, la soirée est chaude, elle atteint son paroxysme quand se font entendre les premières notes de « Tounus et toubronzus » de Rika Zarus. Une telle tension se crée qu’un éclair déchire le ciel, un vent violent se lève, soulevant les toges et dénonçant les imprudents en imprimé tartan s’étant crus en Ecosse, pour le plus grand plaisir de Michou. Ce vent tourbillonne, se transforme en tornade bleue qui balaye tout et emporte Aladin loin de Vegasium, de Jackie et de ce destin qu’il n’avait pas choisi.

Arrivés sur une île déserte, Aladin tombe dans les bras du Génie Michou, en pleurs : « Je savais que tu ne m’abandonnerais pas à mon horrible sort, merci du fond du cœur, ô Génie Michou, tu es bel et bon ! ». Génie Michou de répondre, sourire en coin : « Mais y’a pas de quoi, c’est mon job de génie que de veiller sur toi ! Toi aussi tu es bel et bon Aladin » Aladin regarde la plage déserte sur laquelle ils se trouvent et lui dit « Où avons-nous débarqué Génie Michou ? C’est un magnifique endroit ! » Et Génie Michou, de lui répondre de manière mutine, «  Ici c’est Mykonos mon loup, et tu verras, tu vas beaucoup t’y plaire… » puis il éclate d’un rire sardonique et effrayant. Aladin comprend alors le piège de Bad Génie Michou et est désespéré. Il chougne amèrement à la pensée de ce qui l’attend !

Conclusion : la bataille de Marathon a eu des conséquences cachées mais aussi tarées.

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Michèle Alliot-Moyenne

Posté par gramier le 20 juin 2011

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La France peut enfin respirer: MAM is back.

Après  trois mois d’un silence, pour le moins « assourdissant », comme le faisait remarquer Anne-Sophie Lapix, avec la mesure d’une journaliste, la Mère Michèle, a dû retrouver son chat auquel elle avait dû donner sa langue, nous vous laissons faire le lien… Toujours est-il qu’avec le chat et la langue, elle a aussi retrouvé son envie de saucer qui se traduit, en « sauce-langue » par « mon envie, jamais éteinte, de servir les intérêts des Français », qualité commune à l’ensemble de la classe politique. 

Mais nous ne saurons être mauvaise… langue, car MAM ne revient pas pour rien. Loin de là, et comme beaucoup, Dimanche + à peine terminé, nous avons enfilé un caleçon – oui nous regardons la télé en Adam, pour plus d’osmose – un short, un petit polo et des tongs à la va vite, pour dévaler les escaliers de notre immeuble et nous engouffrer dans le premier Proxi-Marché venu en criant : « où est votre rayon vins mousseux, Monsieur l’épicier s’il vous plaît, il y a urgence ! » Car comment rester inerte dans son canapé et se contenter de zapper, alors que la plus grande nouvelle, depuis le 8 mai 1945, venait de nous parvenir : MAM se veut être, aujourd’hui, la voix des classes moyennes.

25 millions de Français, jusqu’alors dans le mutisme le plus complet – coincés entre ces assistés de pauvres, pour qui il faut toujours payer, et ces voleurs de riches, qui vivent des rentes de leur capital immonde hérité, sans se soucier des conséquences que cela peut avoir sur la vie de ceux que touchent la crise, les vrais, les déchus, les « cochons de payant », les écrasés, les oppressés, les oubliés, les damnés de la taxe, les forçats de l’impôt, masse anonyme, dont on  a beau jeu de comprimer à l’envi des revenus toujours amoindris, à ne plus savoir qu’en tirer, si ce ne sont des larmes, jusqu’à ce qu’ils soient appauvris et, courbant l’échine, qui finiront réduits à l’état de « classe populaires » – ont, d’un coup, trouvé leur mégaphone, leur Sparctacus, leur John McLane, leur Martin-Luther Queen, leur Peter Panpan, leur capitaine Pet-Flamme, leur tête de ponpont, leur figure de prout, leur pilote dans l’avion : MAM, amazone indomptable du combat contre l’injustice.

D’aucuns se verront rassurés, mais à ceux-ci nous voulons hurler : « c’est un peu court, camarade moyen ! Et pourquoi ne pas dire, aussi, que vous êtes serein ? » Car c’est tout simplement une explosion de joie qui doit nous prendre, un délire éruptif, une perte de contrôle de son émotion en mode « psychiatrie clinique » : enfin, tel le peuple de Dieu, errant dans le désert, nous avons un signe que nous ne sommes plus seuls, que le Bien triomphe toujours du Mal et que dans son amour, le Christ ne nous laissa pas uniquement le Saint Esprit, après son Ascension, il nous laissa aussi MAM pour veiller à nos intérêts, nos livrets A, les si beaux Pascals, au chaud et au sec, dans nos bas de laine et dessous nos matelas, nos LEP, nos studettes à la Grande-Motte et nos séjours en all-inclusive à Djerba. Quelle meilleure avocate que MAM, qui, comme nous, aura vécu l’iniquité de tant donner sans rien en retour en sa chair, la salive rancie par cette impression amère d’avoir été le dindon d’une mauvaise farce ? Tant de conviction dans ce petit bout de femme, tant de volonté ! Qu’elles sont immenses les perspectives, qu’il semble doux l’avenir. « Santé à toi, voisin moyen ! Que le jus de la treille égaye nos SICAV et nos assurances vies. Nous resterons moyens, elle l’a promis. Elle nous protègera. Réjouissons-nous ensemble, trinquons, jouez hauts bois… Essuie tes larmes et lève ton verre  à la santé de notre classe, de sa langue non fourchue et des chats ! »

Eh oui, qui aurait cru… Notre MAM, c’est bien cette même MAM, ex-ministre de tout et virée pour incompétence notoire après neuf années, nous l’avons dit, de ministères, mais surtout de sauce à pleine louche, tous quignon dehors. A en perdre son latin ! MAM, dont le secret de la longévité a été de ne rien faire, rien dire, se lover dans les maroquins régaliens comme d’autres, dans des plaids en alpaga-mohair Hermès à Courch 1800, justifiant son immobilisme crasse par quelques sorties en Afghanistan, mais limitant le reste de ses activités à buffeter les copieuses marmites de sauce de la République, avec son copain comme coquin, le réputé sauceur POM Happy, aussi Tunisien qu’elle mais, allez savoir pourquoi, toujours ministre…

Bref, vous l’aurez compris, cela ne vient que nous redonner la preuve que nous oublions vite et qu’il en va de la mémoire des Français comme de celle de Leonard Shelby de Memento… trois petits mois et puis oublie.

Elle évoque son erreur de communication quant à son voyage controversé… Taylor et Brafman devraient penser à cet argumentaire aussi. Toujours est-il que la chenille a fait peau neuve, trois mois de chrysalide pour la plus belle des brahméides*, ça valait le coup d’attendre!  c’est bien dans les vieux pots qu’on fait les meilleures sauces : une fois encore, une magnifique leçon d’enfumage nous a été donnée, à titre graisseux, par une professionnelle de la mouillette, la Duncan McLeod de la droite ayant pour sabre son quignon, maîtresse incontestée et immortelle en l’art de gloutonner à la mode républicaine. Et MAM, en bonne magicienne de l’entourloupe médiatique, en bonne bourgeoise de Région bien cheap, aussi assurée de sa légitimité à l’ouvrir que Van Damme à parler philo, avec son costume de néoplouto-démagogue kit Isabelle-Balkany  (bagouse-au-petit doigt-tailleur-pantalon-beige-chemisier-blanc-coupe-courte-balayage-perle-à-l’oreille), de nous rappeler, par son débit incessant de paroles et ses affirmations invérifiables par la plupart d’entre nous concernant sa glorieuse et prégnante présence au gouvernement, que de toute façon, malgré ce que l’on croit, c’est pas au vieux Phœnix qu’on va apprendre à renaître de ses cendres !

  * Brahméide de Hearsey, papillon dont les ailes sont en trompe l’oeil

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Le Moyen-Âge

Posté par gramier le 17 juin 2011

  1. La Guerre de Cent Ans

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C’est la nuit et dehors, il y a la guerre de Cent ans. Justin Bridou et Monique Ranou sont en train de parler sac à main et couille Darel en bouffant des olives et sirotant une eau plate, losqu’une escouade de preux chevaliers fait soudainement irruption dans leur appart’ et demande asile. Les deux amis ne sont pas très contents car même s’il fait nuit, c’est pas une raison pour débarquer ainsi. Mais bon, puisqu’ils sont là, et que c’est la guerre de Cent ans, aux grands maux, les grands remèdes, ils leur offrent une verveine, des échantillons de crème de jour Yves Rocher et en profitent pour tirer les rois. Les preux chevaliers sont fort satisfaits. Ils remercient poliment leurs hôtes et en profitent pour saccager de joie l’appartement, voler des 45 tours dédicacés de Miss Dominique, assommer Justin Bridou et lui piquer son béret.

Les deux compères sont bien remués par cette histoire. A peine remis de leurs émotions, ils filent tout droit voir l’inspecteur Michou, qui tient une taverne-dancing-relais-de-poste à quelques lieues de là, bien décidés à lui confier cette mystérieuse affaire. L’inspecteur Michou, qui fait aussi détective privé et gendarmette, tout auréolé du succès de ses enquêtes passées : le procès des Templiers, la conjuration des Pazzi, l’attentat d’Agnani, la Bête du Gévaudan, les ferrets de la Reine , le retour de Martin Guerre,  le meurtre de Roger Ackroyd, le Da Vinci Code, mon curé chez les ploucs, le Titanic, la Guerre Froide, etc, accepte avec un empressement suspect cette étrange affaire, mais pose ses conditions étranges : tout au long de l’enquête, Justin et Monique devront s’appeler Sylvain et Sylvette, l’appeler Panpan le lapin et au final, lui verser huit-cent-quatre-vingt-cinq sesterces sur un PEL au Crédit Mutuel de Noyelles-les-Vermeils près de Béthune. Les deux amis trouvent ça trop taré alors ils s’en vont en ricanant.

Ce n’est pas pour autant que la Guerre de Cent Ans s’arrête. Quelques temps plus tard, Michou est Jeanne d’Arc. Il a une combi bleue en guise d’armure et tous les soldats trouvent ça hyper gay, mais ne disent rien car Michou d’Arc, comme il se fait appeler, les mène de victoires en victoires, cheveux au vent, tambours battant. Il n’est armé que d’une baguette de fée et d’une tétine, il chevauche un poney nain fluorescent nommé « Crottin » sur la tête duquel il a attaché une fausse licorne en plastique qui clignote, ce qui fait peur aux Anglois qui trouvent qu’il faut vraiment être complètement tripoté de la bombonne pour se trimbaler, mis de la sorte, sur les champs de bataille. Le roi Charles VII, qui a eu ouï dire des exploits de Michou d’Arc, décide d’une rencontre à Chinon le 25 février 1429 et pour pouvoir l’observer, se cache parmi la foule. Mais Michou, qui a un septième sens en plus de celui de murmurer à l’oreille des hiboux, du haut du podium sur lequel il fait un photo-call pour Modes et Travaux et Biba, sent le roi, le détecte, et le hèle de manière toute mutine: « Vous là ! Oui, vous, là, le Roi ! Wouhou ! J’vous ai vu, faîtes pas genre… ! Alors, on fait sa timide ? Bouhhh ! » Le roi est tout penaud et a un peu honte de s’être fait démasquer. Beau joueur, il s’écrie tout de même « Vive Michou d’Arc ! Longue vie au Royaume de France ! No pasaran ! Nous sommes tous des Playmobiles ! » La réflexion laisse tout le monde coi. En effet, cela sonne tellement insensé ! Tout de suite Michou crie : « A moi la garde, arrêtez le Roi, il est fol ! » Et tout de suite, des hommes en blanc arrivent, saisissent le monarque déchu et lui passent une camisole. Il termine en observation dans une chambre capitonnée à Saint-Anne après lui qu’on lui a fait une bonne piqûre. D’où sont nom de Charles le Fol. Michou crie alors : « Le Roi taré s’est fait coffrer : vive le nouveau Roi ». Et c’est l’avènement de Louis XI.

Tout le monde éructe sa joie. Les gens vont au Flunch et au Buffalo Grill, puis se parent de leurs plus beaux atours et décident de fêter le nouveau Roi.  Une énorme fête est organisée dans tout le Royaume et tout le monde danse hyper fort en serrant les dents sur des estampies, des tresques et des tarentelles endiablées. C’est alors que Michou prend un violon et lance un Cotton Eyed Joe qui enflamme littéralement le pays, accompagné de Roselyne Bachelot au banjo et Gérard Depardieu au solo de voix. Il se fait désormais appeler Lady Cowboy et commence une tournée dans toute la France. Il distribue des baudruches à son effigie et des mains géantes. Tout le monde est complètement en délire en écoutant cette musique et guinche à en devenir blonde et notamment les copagnonnes de Michou : Rika, Nancy, Cachou, Régine, Catherine Ringer et quelques Claudettes sur le retour.  Tout le monde apprend la choré par cœur et devant ce succès, Lady Cowboy et son nouvel homme de confiance, Footix, décident d’organiser les JO en France ainsi qu’un tournoi international de Uno. Aussitôt dit, aussitôt fait. Et la France gagne les JO mais le tournoi de Uno est remporté par la Belgique. Une énorme fête est malgré tout organisée pour célébrer cette victoire en demi-teinte.

Mais Louis XI voit d’un mauvais œil la popularité grandissante de Lady Cowboy-Michou. De plus, les caisses du Royaume sont désormais vides et les gens en ont ras le ponpon des frasques interlopes de Michou et sa cour, composée principalement de personnes âgées émos qui dansent continuellement le Shuffle autour de lui, mais tout lentement car ils ont déjà des heures de vol et ne sont plus de la première fraîcheur. On décide de le faire brûler. On installe un bûcher à Rouen, ville fleurie, et on attire Michou dans le piège en laissant traîner une guêpière bleue ayant appartenue à Valérie Damido. C’est une idée vraiment pas bien fute-fute mais bon, c’est pas encore l’époque des Lumières (référence à Voltaire, Diderot, Philippe Lucas…) Michou tombe dans ce piège grotesque et est brûlé vif. Pourtant, il ne meurt pas ! Au contraire, il se transforme en feu d’artifice exclusivement bleu et s’évapore dans la noirceur de la nuit froide sous les « Oh la belle bleue » des badauds ébahis  parce ce flamboyant spectacle, son et lumière aussi ravissant qu’inopiné. D’aucuns diront tout de même qu’il est repassé ensuite pour reprendre son masque double face Danielle Gilbert/Dari Boutboul , son déguisement de Milou, son CD de Eve Angeli, son Alf en peluche et sa BD Cubitus, qu’il avait oubliés et dont il avait besoin pour un projet dont il n’a rien voulu dévoiler.. . Mystère et boule de gum.

Ensuite, c’est la fin de la guerre de Cent Ans. Et une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, on apprenait quelques jours plus tard que la Guerre de Troie n’allait pas avoir lieu, que les trois coquins qui avaient saccagé l’appart de Justin et Monique au début de l’histoiRe n’avaient jamais existés et qu’il s’agissait en fait d’affabulations des deux producteurs de charcuterie industrielle. Le peuple entier s’accorda pour trouver ça vraiment tout pourri comme mystification et qu’il fallait vraiment être dépoté de la carafe pour aller inventer des trucs aussi lamentables. On organisa tout de même une grande fête.

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L’époque moderne

Posté par gramier le 16 juin 2011

  1. La Révolution Française

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Tout a commencé ainsi : Patrick Braouzec, Lyne Cohen-Solal, Maïté, Madame Soleil et Indra dansant la carmagnole et le très libertaire Jacques Langues au flutiot. Dehors, c’est la Révolution Française, nous sommes en 1789, et les chaises en plastiques n’ont pas encore été inventées. Mais ce n’est pas seulement la Révolution, c’est aussi c’est Thanks Giving. Alors, tout le monde est hyper colère, mais en même temps hyper plein de joie, car Thanks Giving, c’est une fête qui représente beaucoup. Jacques Langues veut profiter du fait que les gens soient un peu déroutés, pour prendre le pouvoir. Il veut faire décapiter le Roi Louis XVI et pour cela il envoie son fidèle écuyer Michou, déguisé en Dani, la chanteuse, faire courir la rumeur que le Roi n’est pas Louis XVI mais que son vrai nom est bien Emile Louis XVI et que le peuple doit le guillotiner. Il est aidé dans sa tâche par  son Camille Desmoulins à lui, Robert Ménard, qui vente la peine de mort dans les colonnes du Vieux Cordeliélier, mais ça ne fonctionne pas. Alors, il décide en même temps de montrer au peuple que le Roi est un salaud car il empêche les plus pauvres de fêter Thanks Giving avec une dinde. Pour ce faire, il demande à Michou de se déguiser en dinde et de faire cocorico et le promène en laisse dans les rues boueuses et sombres du Paris Fripon. Michou en a vite marre et voit que Jack l’utilise à des fins personnelles. Il s’en plaint par pigeon voyageur à Laurence Boccolini qui s’en fout car elle est en train de se faire un sushi avec Valérie Expert et elles parlent macramé. Et c’est un Michou très fort déçu et dépité face à l’apathie du coeur de son amie et confidente Laurence. Pourtant, c’est la vie! Il décide donc de rester donc avec Jacques Langues en attendant son heure, qui, faute de succès, essaie de proposer au Roi des Réformes « Gagnant-Gagnant ».

Le Roi l’écoute d’une oreille attentive et accepte de transformer la Révolution Française en Fête à Neuneu pour supprimer la menace que représente pour lui ce Thanks Giving « moyen-moyen« , selon les mots du machiavélique Jacques, et sa pénurie de dindes sans précédent. Et ça fonctionne! En récompense de ses bons conseils, il donne à Jack le grade de grand alainminc du royaume et à Michou, le poste de grande chambellane. Michou est gourmand, il veut aussi être anobli. Le Roi, dans sa grande bonté, accède à sa requête et lui donne le titre de Baronne. On l’appelle Baronne Lafête et ses armes sont serpentins d’azur sur parti, émanché d’or et d’azur de quatre pièces, les extrémités pommetées . Ses dames de compagnie sont Nadine de Rotschild, Dame Chopard-Sain, la Baronne Brandstetter, la Maréchale Régine de Choukhroun, la Grande Duchesse Cachou de Mouy – fille spirituelle de cachou et Vanessa Demouy -, la Princesse Orlanda de Dalido  et Peau d’Âne. Ils organisent un grand bal nuisette au Palais du Louvres pour fêter cet événement, durant lequel ça guinche sévère sur les meilleurs branles, courantes, menuets, cotillons et passacailles du moment. La Baronne Michou Lafête adore surtout la branle qu’elle danse avec acharnement, suant à grandes eaux. Le peuple oublie Tanks Giving et la Révolution, il ne pense qu’à la Fête à Neuneu et chacun prépare activement ses merguez, ses bières, son stand de Chamboule-Tout, son parcours de course en sac, sa pêche à la ligne et en profite pour faire le tri dans la chambre du petit car un vide grenier a aussi été annoncé. La famine est oubliée, les gens mangent du Pain Jacquet à tout va, les enfants y tartinent même allègrement du beurre de cacahuètes et Michou dans un élan inouï et généreux fruit d’un irrépressible besoin de donner de l’amour, fait distribuer des extincteurs vides, des déguisements de Miss Piggy du Muppet Show, des calendriers de l’année précédente, et des photos faussement dédicacées de Barbara Cartland. La liesse s’empare du peuple qui aime le tour nouveau pris par les évènements!

Ensuite, avec Jacques, ils décident de tout de même guillotiner le boulanger, la boulangère et le petit mitron. Langues choisit un nom de scène: Robespierre. Tout le monde s’amuse bien à la fête de l’Etre Suprême NTM, mais les gens se lassent de tant de fun, de soirées sympa, de cocktails, de vernissages, de la « sexy tax », de la « party tax », de la « brunch tax », des lois sur l’obligation de fête, l’interdition de se coucher avant 3 du mat’ même pour les animaux de ferme, de l’obligation de mettre des guirlandes limineuses de partout ou cela est possible, même sur les cornes des chèvres, passée par décret, du nouvel hymne national – le remix techno des Prisons de Nantes, qui va hyper vite et qui rend taré -, des frasques de Michou qui tyrannise le Polit Buro avec des imitations ratées et grotesques de Dita von Teese ou se fait passer pour Sisi Impératrice en hurlant à qui mieux mieux qu’il a du Sang bleu, des non-anniversaires et des enterrements de vie de garçonne de Michou imposés à tous et décrétés fêtes nationales et chômées, du culte de Jean Marais dans Fantomas, désormais religion d’Etat, de la déclaration des Droits des Tantes, dite la « Déclaration Ma Tante », qui régit les lois, ainsi que du Cocode Civivile incompréhensible car raturé, avec des tâches de miettes de croissant, des fautes et du blanc, des pendaisons de crémaillère quotidiennes, qui rapidement deviennent des guillotines de crémaillère, puis des strangulations de crémaillères, puis des noyades de crémaillères et, enfin, des fusillades de crémaillère. Bref, nous retrouverons Jacques au cours de l’histoiRe de France, car Jacques est immortel, mais pour l’instant, le peuple décide de le guillotiner un peu, histoiRe qu’il se calme. (L’histoRiographie moderne a ensuite montré, preuves immatérielles à l’appui, que cette exécution intervint après une conspiration de Michou, devenu, entre temps la Générale Michou de Cathy, montant en Amazone et se disant être la nouvelle Jeanne d’Arc, figure devenue populaire avec la victorieuse campagne d’Italie). Puis Napoléon arrive et l’histoiRe reprend son cours normal. Au global rien de foncièrement changé si ce n’est le château de Versailles dont les façades ont été nettoyées de cette épaisse couche de peinture Bleue Dulux Valentine, et le fait que le peintre Jacques-Louis David ait arrêté la peinture pour devenir coiffeur et créer sa propre ligne de shampoings sous le nom de Jean-Louis David. Voilà.

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Un sauceur nommé Désir

Posté par gramier le 13 juin 2011

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N’est-il pas délicieux, comme dirait Stéphane Bern, que d’écouter Harlem Désir s’exprimer ? Il fait partie de ces personnes qui relégueraient le discours de Malraux lors de la translation des cendres de Jean Moulin au Panthéon, au niveau d’une lecture à voix haute des pages blanches.

Avez-vous déjà entendu une interview de Numéro 2, l’ombre de Martine Aubry, l’homme chargé de la coordination du Parti Socialiste ? Si oui, ce sera avec un bémol : rarement. Car comme beaucoup de seconds couteaux, il essuie les plâtres. Alors, vous nous rétorquerez, à raison, qu’au PS, heureusement que tout le monde ne parle pas, que serait-ce donc alors ? La moitié passe déjà sa vie la bouche ouverte à essayer de corner son sage et impérieux avis plus fort que le voisin, ce qui amène souvent à résultat peu… cohérent, que bien en prit à certains, d’apprendre à la fermer, où, tout du moins, de ne pas se sentir potentiellement présidentiable et, ainsi, agir dans l’ombre d’un « déjà-l-ouvrant ». Dans le cas de Saint Harlem, patron des causes désespérantes et fieffé agitateur social à la mode « Bastille-République », c’est un peu différent.

On le remercie pour son quasi silence médiatique et lui doit se remercier aussi. Le fait de n’avoir à mécontenter personne publiquement lui aura permis, avec les années, d’accéder enfin au statut tant convoité de grand commandeur de l’Ordre de la Sauce. De SOS Racisme au recel d’abus de bien social et autre emploi fictif, de son œuvre impérissable aux accents robespierristes « Touche pas à mon pote » – début de cette déferlante de mains, jaune smiley, qui noya la jeunesse de France sous ses accents démagogiques et meilleurs-pensants – à l’Amnistie de ses amendes de stationnement de 80 000 francs, par son oncle François, il en est enfin arrivé à gagner, à la sueur de son front, dégagé depuis, la charge temps recherchée de représentant des Français à Bruxelles et Strasbourg.

Alors, on le sait, à droite, c’est sûrement pire. Ce qui est toujours très marrant c’est d’entendre ensuite, des personnes comme Madame Royal venir implorer et promettre cette fameuse « République irréprochable » – accessoire de série naturellement compris dans le pack « Présidence PS 2012 », contre la droite délinquante et son « Président voyou » – quand on aborde l’affaire du salaire de Luc Ferry avec elle. C’est cela qui est détestable : nous prendre pour de telles courges et oser faire passer Ferry (martyre de son plein gré) pour un profiteur d’emploi fictif, alors qu’on peine à affirmer qu’on a fermé les yeux sur le système Guérini, et qu’en plus, dans le cas de Ferry, il ne s’agit d’un problème simple, sans rien de répréhensible : son salaire devait être pris en charge par Matignon, pour qui il travaille, et il était resté détaché par l’Université Diderot – devenue autonome entre temps – qui continuait à prendre en charge ce salaire, sans pour autant que l’ancien Ministre ne soit payé par Matignon. N’est-ce pas prendre les Français pour des gourdes Décath en PVC chinois, que de penser qu’on pourra jouer sur les raccourcis de cette manière et en somme, leur refuser une analyse juste et intelligente pour grappiller telle un rapace, quelques pourcentages pour une primaire perdue d’avance ? Vous me direz, à droite, c’est aussi monnaie courante. Certes ! On reste dans le domaine du lamentable malgré tout, et ce, encore plus, quand le but ultime, c’est d’avoir notre bénédiction pour faire faire trempette au quignon dans un bain de soubise encore tiède.

Revenons donc à l’élite effondrée : Mister Désir, plein d’avenir dans la démagogie low-cost. Sur le plateau d’Ardisson, ce samedi, il se trouve nez à nez avec un FOG en pleine promotion, depuis déjà plus de six mois, de son dernier pamphlet de sauceur : Monsieur le Président. L’œuvre commise, traite des sautes d’humeur de Sarkozy et de ses attitudes hors caméra. De bruits de couloirs en souvenirs griffonnés sur le coin d’un Bristol, de relents de boudoir en échos privés des arcanes aurifères de la chose publique, le patron-éditorialiste du Point nous décrit de manière honnête, en journaliste libre, ce qu’il connaît de l’actuel chef de l’Etat – commentaire littéraire ici. Ardisson présente le livre et  laisse entendre que ce serait pour le ton de cette enquête, sans fard ni complaisance, que l’émission « Semaine Critique » sur France 2, qu’il anime, disparaîtra à la rentrée 2011. FOG nie, laissant planer le doute, et reprend Ardisson sur la définition de son émission en disant qu’il s’agissait d’une émission « culturelle ». Ardisson, avec l’humour qu’on lui connaît, le charrie, disant qu’aujourd’hui, tout ce qui n’est pas sexuel est qualifié de culturel, et souligne par là même le dévoiement du sens de « culturel » que représente le fait de l’accoler à feue « Semaine Critique ». C’est alors que notre pote, notre grand frère Harlem, comme livré à ce moment-là par Chronopost et balancé au milieu de la conversation, y fait irruption pour nous honorer d’une saillie de sagesse féconde. Il le fait par ces mots, en substance : « On voit bien par là ce que l’on vit en France : normalement, il n’y a que dans l’Italie de Berlusconi et la Russie de Poutine que l’on supprime à des fins politiques les émissions culturelles ! » Vous aurez senti la signification cachée de cette remarquable, étincelante et mémorable intervention. Quel tribun ! Quelle bassesse!

Ce papier peut vous paraître la preuve de la psychose maniaco-dépressive dont est atteint son auteur, mais il est surtout la preuve, si besoin était encore de la donner, que la Sauce à un pouvoir avilissant sur ceux qui la vénèrent, elle les rend insupportablement malhonnêtes intellectuellement. Et combien d’Harlem Désir au discours formaté et rasibus mode planché des vaches ? Combien de jeunes rhéteurs du dimanche aussi batailleurs que leurs cheveux, qui demain se retrouveront à palabrer avec autosatisfaction et pauvreté de raisonnement sous nos yeux de lobotomisés, les effluves suaves et tentateurs des cuisines de la République ayant calmé la révolte explosive de leurs jeunes cerveaux élancés pour les rendre avides de fond brun de veau aux delphiques fumets? Ils sont là, les Bruno Julliard, les Jean-Baptiste Prévost, les Julien Bayou, le coach de Joly, qui fondait, le temps d’un happening, ce collectif  grotesque de Sauvons les Riches … tapis dans les coursives du pouvoir, tels des chats dans l’herbe attendant le poste qui passera. Ces associatifs aux crocs acérés, qui ne rêvent que de coups médiatiques et d’invitations au Grand Journal pour porter la bonne parole d’une jeunesse en colère contre les inégalités qui sont vraiment, vraiment, oui vraiment… dégueulasses, finissent au Parlement Européen. Ainsi va la sauce.

Les associations, pépinières de futurs responsables politiques. Quelle chance ! Si c’est pour se retrouver avec, vingt ans plus tard, un Harlem Ministre de la Santé et de la Cohésion Sociale… Merci ! Mais pour notre part, nous passons notre tour !

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Orlando à partir de 548 E ttc A/R, jouez et partez à 4!

Posté par gramier le 7 juin 2011

Un séjour avec le frère de Dalida et 2 de ses amis, au choix:

orlando.jpg ou orlando1.jpg

    Avec  Michou et Rika Zaraï                 Avec Massimo et Slutty Neptuna

Rencontre avec Lady Nancy Chopard-Sain, comprise dans le voyage!        

Laissez vous tentez par un séjour enchanteur fait de rêve et de fête! 

Dîtes: 

Merci Air France!

« Faire du ciel le plus bel endroit de la terre« 

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